Chaque année, La Cité Théâtre invite de jeunes metteur·e·s en scène à mener des ateliers de créations théâtrales avec des comédien·ne·s amateurs. Après plusieurs mois de recherches et d’expérimentations, ils et elles se jettent à l’eau et présentent leurs travaux au public !
Du 2 au 10 mai 2024, « La Cité en Mai » investi le 28 et le Studio 24, rue de Bretagne pour une nouvelle édition avec deux créations à l’honneur chaque semaine.
2 et 3 MAI
19H
Le 28
Tarif : 5 €
mur-mures de silence, c'est l'histoire d'un homme qui sort de l'eau.
Mutique, il ne dit rien, le monde parle à sa place, lui, ce qu'il veut, c'est un piano.
Mais mur-mures de silence, c'est aussi une rencontre, entre deux personnes que nous appellerons ici, les amoureux.
En apparence rien ne semble relier ses histoires mais nous vous invitons à plonger avec nous, d'un grand plouf, dans cette histoire à la croisée des chemins entre mythe et réalité.
L'auteur, Frank Siera, mélange avec intelligence, petite et grande histoire pour nous embarquer pleinement dans un flow qui invite le spectateur à s’interroger sur la place du silence dans nos vies.
2 et 3 MAI
21H
Studio 24
Tarif : 5 €
A partir de 13 ans
D’aussi loin que je songe à mon désir de mettre en scène une écriture, je remonte à ma découverte de Tristesse Animal Noir.
Et puisque cela va avoir lieu alors.
A vous.
Qui n’êtes pas encore en scène.
Vous verrez devant vous un groupe de personnes.
Quatre hommes, deux femmes et un bébé.
On pourrait dire qu’ils sont amis.
Et qu’ils ont les mêmes défauts que vous et moi, ils s’apprécient, d’une certaine manière, se méprisent parfois, veulent se plaire, parlent d’architecture, essayent d’arrêter de fumer, écoutent des reprises des années 70-80.
Surtout.
Ils viennent un soir camper en forêt pour faire un barbecue et passer la nuit au grand air.
Et la nuit tombe et tout le monde s’endort.
Et dans la nuit.
Le reste d’une Braise propage un incendie que nul n’aurait pû prévoir.
Réduisant ainsi en cendres la forêt.
Et les relations entre les personnes.
Vous les verrez alors fuir le drame, la catastrophe, fuir le feu engloutissant sur son passage l’écorce des arbres, les hommes et les animaux.
Enfin.
Vous les verrez de retour chez eux.
Après que tout soit passé.
Et vous verrez alors.
En chacun d’eux.
Ce qu’il en reste.
Thomas Desportes
Ils ont bien dû en croire leurs oreilles et ont écouté une chanson, des sons, des notes, un fredonnement, le bruissement d’une mélodie à travers la forêt. Les paroles, personne ne les a comprises. Ils se sont endormis, probablement pendant la chanson, tels des enfants, guidés par une voix vers un autre monde.
Leur sommeil sera bref, une ou deux heures. Ils seront réveillés par une chaleur vive, un feu, ils vivront un incendie qui dépassera toute imagination, fulgurant, réduisant en cendres toute idée qu’on pourrait s’en faire.
Extrait de la Partie 1 : La Fête
9 et 10 MAI
19H
Le 28
Tarif : 5 €
Ce qui nous fait revenir à l’éternelle question, est ce que George Kaplan, le projet George Kaplan est, avant tout, un acte artistique (quand bien même cet acte aurait une portée politique) ou un acte politique (quand bien même cet acte aurait une dimension artistique) ?»
Quel est le lien entre un groupe activiste en pleine crise, une équipe de scénaristes en quête du prochain blockbuster et un gouvernement invisible aux prises avec un danger menaçant la sécurité intérieure du pays ? Un seul nom : Georges Kaplan.
9 et 10 MAI
21H
Studio 24
Tarif : 5 €
Le Roi Lear est, avec Othello, Macbeth, Hamlet, l'une des plus belles pièces de Shakespeare, une des plus sombres, des plus larges, des plus poétiques. Dans un monde sans âge, autour d'un roi vieillissant et qui abdique son pouvoir, des clans s'affrontent. Comme il n'y a de tragédie que familiale, Lear est trahi par deux de ses filles ; la troisième, Cordélia, lui reste fidèle, mais il ne lui rend justice que lorsqu'il est trop tard. Alors que Lear avait voulu assurer de son vivant, par donation, la vie du royaume, il ne sème que tempêtes. L'Histoire,selon Shakespeare, voit régner l'hystérie, la folie, le sang. Rien n'a vieilli de ce monde à l'envers, de cette logique du pire, de cet univers où Dieu est caché.